Eugénisme
Dans un joli vallon où danse le printemps S’étire mollement dans l’herbe sèche Un regard de feu que le soleil lèche. La veille, comme chaque jour, il prit le temps De choisir qui est saint ou malin Et doit fonder cette horde à dessein.
Poésie phréatique Poésie éclectique sur un ton parfois facétieux le simple plaisir d'écrire
Dans un joli vallon où danse le printemps S’étire mollement dans l’herbe sèche Un regard de feu que le soleil lèche. La veille, comme chaque jour, il prit le temps De choisir qui est saint ou malin Et doit fonder cette horde à dessein.
L’appétence de l’égotiste se veut entéléchie Mais elle se moque de l’eudémonisme du jocrisse Qui par sa logorrhée et son écholalie trahit Un manque d’aphorisme
Le miséreux au relent chagrin S’essouffle dans la mistoufle Sentant l’hircin Jusqu’à son dernier souffle. Face à lui, pléthore d’indemnités Pour cette sommité Jouant des sonnâtes Mais préférant les agapes.
Agenouiller sur un parterre odorant D’immondices et d’oracles béatifiés Les fidèles espèrent devant christ sacrifié Elever leurs vaniteuses âmes au-delà du néant. En face, raide dans sa soutane Le signe de croix en bandoulière Des sermons pleins la cartouchière...
Libre pensée sur l’amie encensée Plaies de vie sur pétales de mémoire Je vous sens anorexique d’amours stressé Et boulimique de vif espoir Vous fuyez seule sur les chemins de traverse Courbant l’échine sous la pénible averse. Alors, j’enfuis le sensible...
Qu’il est doux sœur D’être l’ami censeur Qui de son lit, livre Ses vers ivres. Je rêve d’un autre soleil Au milieu des cieux Où je consumerai mon éveil A l’ombre de tes yeux. Puis galéjade, j’irai à l’assaut D’Hercule et ses douze travaux Convertirai...
Entend le printemps, sur les rives, qui arrive Ecoute sous la voûte, la colombe et la palombe Regarde celle qui se farde de miel sous le soleil Sents les embruns latents des femmes haletantes Touche de ta bouche, le frais baiser jusqu’à l’ivraie
Douce amertume qui m’étreint pour ce corps sans teint Affligeant mon cœur à la dérive Ahanant comme le ferait un homme ivre Je regarde au firmament ce soleil qui s’éteint.
Les nuages sommeillent dans la vallée, Ce matin. Ils meurent sur les adrets et les ubacs Vaincus par de rares rayons de soleil. Je suis las et songe à votre écho à mon éveil Dans cette chambre meurtrie d’amours délaissés D’arrogance larmoyante du lovelace...
Elle m’a brisé, le jour où je l’ai quitté. Manipulant le temps dans ce monde figé J’avais la sensation d’être beau Dans mes choix, mais je fus sot A l’heure de partir Quand pour elle, j’eus du désir.